
Il n’y a plus beaucoup de Juifs au Maroc. Mais à Paris, ma mère continue de parler arabe. Alors qu'elle retrouve des cassettes audio d'archives familiales, elle replonge dans ses souvenirs de la vie juive au Maroc, de la pratique et de la transmission de l'arabe et du français dans les familles juives, de la violence autant que de l'exaltation de son arrivée en France. Que faut-il perdre pour réaliser que le monde qu'on laisse derrière nous est précieux? La volonté suffit-elle à le garder vivant, et à en transmettre quelque chose à ses propres enfants? À écouter ici













